Poésie – France

Résumé éditeur :

Tombeau pour un père – cheminot – encore un peu vivant, ces poèmes racontent la traversée des deuils, ils tentent de phraser le chagrin, la peine à vivre et la maladie du proche, désormais plongé dans le brouillard de l’oubli.

​Ils disent aussi ce qui y échappe, les « épiphanies », ces moments si rares où s’éclaire fugitivement quelque chose de soi, des autres ou du monde.

Avec un café, pourquoi pas, et une heure devant soi, il est bon de lire dans l’ordre ce journal poétique épars, de prendre le train en compagnie de l’auteur, au rythme de ses photos.

​On peut en éprouver un grand calme, pas du tout désespérant.


Coup de ❤️ Paméla :

Durant sept ans, le conteur et poète a sillonné les petites lignes de nos trains régionaux, principalement dans le Limousin, alors qu’il devait faire face à la dégénérescence de son père, ancien cheminot, puis pour rejoindre ses divers lieux d’activités. Il a fixé en petites touches de forme libre ses réflexions, ses sentiments tout en pudeur et simplicité, ses émois pour un auteur ou un morceau de musique. Et c’est un hommage à nos gares disparues, nos pierres qui s’effondrent en silence, nos lignes peu ou plus empruntées, intimes ou réelles, qui naît entre les pages. Voir l’entretien qu’il a accordé à la librairie en février 2021.

Fred Pougeard, Via ferrata, poèmes ou journal épars, Editions Thierry Marchaisse, paru en février 2021, 128 pages, 14,50 €