Récit – Québec

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Suggestion de Paméla

Au Nunavik, une jeune institutrice québécoise revient visiter ses anciens élèves qui ont bien grandi… au cœur d’une nature farouche et coupante, elle fait le point sur ses propres errances amoureuses, familiales et professionnelles. Après le remarquable Nirliit déjà paru aux même éditions, c’est un bonheur de retrouver la prose joyeuse, généreuse et régénérante de Juliana Léveillé-Trudel. Identité, amour, désir d’ailleurs et d’authentique sont au rendez-vous, au fil d’un automne qui s’installe tout juste.

Un beau et doux récit saupoudré d’inuttitut, la langue des Inuits que la narratrice apprend au fil des semaines et qui nous ravit par ses subtilités.

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Résumé éditeur

Septembre au Nunavik, la toundra se couvre de petits fruits rouges flamboyants. Une jeune femme retourne à Salluit, deux ans après sa dernière visite, et quelques leçons d’inuttitut plus tard. Certains des enfants qu’elle a connus au camp de jour sont maintenant adolescents. Maggie, Sarah, Louisa, Elisapie et Nathan aiment sortir en quatre-roues, pêcher ou encore partir plusieurs jours chasser le lagopède. Ils ont leurs secrets, leurs blessures. Leur enfance s’évapore sous les aurores boréales.

Dans ce roman, où la résilience d’une communauté tournée vers l’avenir de sa jeunesse ne vacille jamais, il n’y a pas d’âge pour devenir adulte. Alors que soufflent les premiers blizzards de l’automne, Juliana Léveillé-Trudel offre un récit tendre sur le deuil et la peur de perdre ceux que l’on aime.

La question qui me revenait de plus en plus souvent en tête : existait-il une façon de renouer avec eux? Sans leur dire quoi faire, cette fois. Plutôt en leur laissant la parole, en écoutant leurs histoires. Faire un bout de chemin pour aller les retrouver dans leur langue.

Détails techniques

Juliana Léveillé-Trudel, On a tout l’automne, La Peuplade

216 pages
Prix: 18,00 €
Parution: octobre 2022